Aujourd’hui, on se retrouve pour parler d’un bâtiment bien connu des Angoumoisins, il s’agit du LISA, le lycée de l’image et du son, situé à Ma Campagne.
Quels sont les origines du lycée?
Dans les années 80 Angoulême souhaitait certes avoir un autre lycée , mais aussi un pôle d’attraction, de culture pour son quartier. Ville de l’image, Angoulême a son Festival International de la Bande Dessinée,le festival des remparts et le Festival du film francophone.
Les chiffres ?
Le coût de la construction est de 97,5 millions de francs, celui de l’équipement de 17,5 millions de francs.Le lycée Il ouvrira à la rentrée 1989-1990.Le bâtiment principal offre 22 000 m2 de surface exploitable.
L’architecte du LISA est Jean-Jacques Morisseau installé à Paris.
Il a remporté l’appel d’offre pour créer le Lisa. Il est architecte diplômé et scénographe depuis 1983. Un prix lui a été décerné par un jury pour son projet Opéra de la Bastille à Paris. Il a construit le théâtre La Colonne à Miramas et a réalisé le centre culturel et la restructuration du centre d’Alberville.
Le concept ?L’architecture du LISA est construite sur le concept des oppositions. Opposition entre le nouveau et l’ancien. Opposition entre l’extérieur et l’intérieur
L’extérieur du bâtiment
donnent l’impression d’être des murs d’enceinte… L’extérieur présente l’apparence d’une construction pure et lisse. L’édifices a des lignes agrémentées de colonnes ruinées, d’un obélisque, d’une porte sur la rue. Le tout recouvert d’une céramique blanche avec laquelle jouent la lumière et le temps.
Ainsi sont matérialisées les limites entre la vieille ville et la nouvelle cité.
L’obélisque est un signal d’identification qui est reconnu de loin : face aux clochers de la vieille ville, il marque la vitalité de la ville nouvelle.
L’intérieur est polychrome et convivial.Au rez de chaussée on apercoit du faux marbre rose, des colonnades néo-palladiennes, des palmiers, son dome et, son magnifique sol en damiers noir et blanc. Mais il faut aussi aller au dernier étage où les couleurs, les colonnades et la lumière sont dignes de l’architecture italienne ou de l’imagination de Pierre Le Grand à Saint-Pétersbourg .